Hello les colibris,
Nous avons, avec Elsa Thomas, proposer un meetup le 26 novembre autour du manifeste de développement Agile pour les RH.
Il a grandement été inspiré par le manifeste Agile .
Le thème de ce meetup nous a été suggéré par un colibris lors de celui d’octobre. En effet, nous y parlions déjà d’Agilité et de RH.
Cet article a pour but de faire découvrir ce manifeste et de restituer les échanges du meetup. Il n’a pas d’autres vocations ici.
L’introduction de ce manifeste est la suivante :
Nous découvrons de meilleures façons de développer
une culture du milieu de travail, en le faisant et en aidant les autres à le faire.
Grâce à ce travail, nous en sommes venus à la valeur :
On notera ici, qu’il s’agit de culture d’entreprise. Cela fait échos à un article qui fait le parallèle entre RH et PO.
Voici le détail des réflexions autour de chaque item du manifeste en question.
Dans le groupe qui a échangé sur cet item, deux participants évoluant dans des organisations dites “pyramidales” ont mis en place des “communautés” de pratique (par exemple communauté RH) pour échanger sur les bonnes pratiques en internes et aussi pour travailler sur des projets dit transverses.
La notion de réseaux collaboratifs a fait écho pour le groupe à la notion d’autonomie. Un item que l’on aurait pû prendre sous un angle “entreprise libérée” versus “entreprise pyramidale” mais qui a pris ici une tournure différente.
Pour reprendre les exemples cités plus haut des participants, ces derniers travaillent au sein de sociétés hiérarchiques et ont l’opportunité de créer des communautés pour échanger entre pairs et/ou pour travailler sur des projets transverses. L’esprit collaboratif n’est pas antinomique à une société pyramidale. Bien que non optimal, ils restent compatibles.
Une question soulevée fut “L’organisation en réseaux est moins bien comprise/maitrisée par les collaborateurs … Comment aider les collaborateurs à s’y retrouver ?”
Une organisation sans manager peut potentiellement dérouter mais n’est pas significative d’absence de cadre ou de “règles”. Un cadre doit être posé pour permettre aux collaborateurs d’évoluer en communautés. On peut parler également de mentor pour accompagner (et non manager) ceux qui en ressentent le besoin.
Quand on parle de transparence, on a tendance à rapprocher ce terme directement à l’aspect juridique et salarial.
Nous l’avons attaqué sous l’angle de la communication, d’autant plus d’actualité avec le contexte COVID.
Pour illustrer, je citerais quelques exemples propres à benext :
La transparence s’est aussi dire lorsqu’on ne sait pas. Le mot clé en se quittant était “confiance”. Ce type de sujet peut aisément servir de thème pour un meetup. Mais le temps étant imparti, nous sommes passés sur le 3ème item.
Sur ce sujet, l’une des interrogations qu’a retenu notre attention portait sur “Comment aider les collaborateurs à s’adapter et embrasser la transformation plus que la redouter ?”.
Le groupe était aligné sur la notion de “SENS” (un sujet qui nous tient à coeur chez Wake Up RH). Pour fédérer et accompagner des collaborateurs/ des équipes on peut commencer par expliquer <Pourquoi> ce changement a lieu, l'objectif à moyen/long terme et rassurer sur le fait que cela peut prendre du temps (et que c’est normal - on perd du temps au démarrage pour en gagner ensuite).
J’en profite pour faire un parallèle avec le modèle de Tuckman => https://blog.trello.com/fr/modele-de-tuckman.
Une équipe qui se transforme peut passer par différentes étapes avant de “performer” (Formation de l’équipe, Tensions, Normalisation et Performance).
A la lecture de cette phrase, le groupe a rapidement convergé vers la vision d’entreprise, la posture de manager et donc la culture d’entreprise. Cela a autant soulevé de questions, que d’éléments de partage à mettre en place dès lundi (ou presque).
Concernant les questions, voici celles qui ont retenues notre attention :
Concernant les réflexion/actions, voici les principales :
Et bien d’autres idées mais nous terminerons par cette phrase que la team WURH aime souvent répéter et qui nous anime : une culture ça ne se décrète pas, ça se vit.
Ici, il a été beaucoup question de valeur et de package salarial.
Dans le temps imparti, nous nous sommes dit que le package salarial avait son importance pour permettre au salarié de ne pas rester focus uniquement sur la récompense extrinsèque. A partir du moment où un collaborateur se sent justement payé pour le travail fourni, il s’accorde alors plus de liberté pour être actif dans l’entreprise.
Toutefois des conditions sinéquanones sont à prendre en compte. Les valeurs de l’entreprise sont un point non négligeable et ce, dès l’entretien de recrutement. S’il y a match, alors il sera plus facile pour le salarié de s’investir car cela fera échos aux valeurs importantes pour lui.
Également, la transparence est non négligeable. Rendre les comptes rendus transparents, les décisions et les interrogations ou encore les échecs donnent aux collaborateurs une liberté de choisir le niveau de leur investissement en ayant toutes les clés en main. Une implication réelle peut se faire sans contrainte, avec des règles de jeu claires et partagées.
C’est le fait d’être impliqué dans des décisions internes qui motive et ainsi de suite.
Sur ce point, il a été observé que chacun pouvait en avoir une interprétation différente. Nous nous sommes dit que la phrase n’était pas assez précise : Ambition de quoi ? Obligation légale ?
Nous avons conclu sur les propositions suivantes :
Nous avons l’impression que ce point pourrait faire l’objet d’un meet-up entier. Peut-être un prochain sujet ? ;-)
Alors qu'il ya une valeur dans les articles sur la droite, nous apprécions les éléments sur la gauche plus.
Bien évidemment, les éléments à droite ne sont pas à jeter à la poubelle. Ils peuvent faire partie intégrante d’une réflexion sans pour autant conditionner totalement la solution. Il est alors préférable de se concentrer sur les éléments de gauche, pour qu’une culture soit plus vécue qu’entendue.
Belle journée les colibris,
La Team WURH